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Interview

Communication
Communication

A retenir :

Fréquemment utilisée par le journaliste, l'interview exige concision et compétence pour celui qui est interrogé. De ses réponses dépend l'image que va donner l'association. Une solution : s'entraîner.

L'interview permet au journaliste de recueillir des informations mais aussi de « faire vivre » ses articles par des citations. Elle peut se réaliser en face-à-face, ou par téléphone ou visioconférence quand l'urgence de l'actualité l'exige. Pour l'« interviewé », il n'y a pas de recette miracle. Tout va dépendre du thème abordé ou de son acuité, du journaliste et de ses exigences, de la disponibilité de l'interviewé et de sa volonté de communiquer.

Définir le cadre de l'interview

La personne interrogée est en droit de savoir à quelles fins vont être utilisés ses propos (une enquête, un dossier, une interview à chaud).

En particulier, les règles d'une interview diffèrent sensiblement selon le média final :

  • pour une retranscription écrite dans un journal ou un magazine, on veillera à être précis, à bien s'assurer que le journaliste a transcrit l'exactitude des informations ;
  • à la radio, on soignera sa voix (débit, ton). Il faudra être d'autant plus préparé que l'on est en direct
  • à la télévision, les exigences sont encore plus fortes qu'à la radio, puisqu'en plus, il faudra soigner son apparence (sans se déguiser)

Préparer l'interview

Le journaliste ayant pris rendez-vous et annoncé la couleur, il est bon d'avoir à sa disposition les chiffres qui pourront être demandés, les dates qui seront évoquées.

Disposier de fiches faciles à consulter lors de l'interview est un bon moyen de garder son assurance. Dans certains cas, la présence d'une tierce personne sera utile, surtout pour des interviews difficiles, qu'il s'agisse de questions techniques ou tout simplement parce qu'il y a polémique sur les sujets évoqués.

Être précis dans les réponses

Une interview, même courte, représente des feuilles et des feuilles de notes. Il est donc impératif d'apporter des réponses claires, de se faire répéter la question quand le sujet est sensible. La conversation pouvant « noyer » le poisson, ne pas hésiter à insister sur ce qui paraît essentiel.

Des risques

L'intérêt du journaliste n'est pas forcément celui de l'association.. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il y ait volonté de nuire ou de « déformer ». Mais il est bon de savoir que le journaliste fera un tri des informations dont il dispose, avec sa propre hiérarchie des valeurs, en fonction de l'attente de ses lecteurs, ce ui ne correspond pas obligatoirement aux attentes de l'association.

L'interview téléphonique

Elle est plus aléatoire, surtout si l'interviewé ne connaît pas le journaliste. Mais elle peut représenter un avantage dans la mesure où l'on va aller plus vite à l'essentiel. Elle suppose une bonne connaissance des dossiers. Sauf en cas d'urgence extrême, le journaliste acceptera de rappeler un peu plus tard pour permettre à la personne interrogée de disposer de toutes les informations nécessaires. Ne pas hésiter à relancer le journaliste pour lui apporter des précisions que l'on avait pas en tête lors de l'interview.

Quelques exercices de media training

  • Elevator pitch : définir une action majeure en 30 secondes ou le rôle joué par son association en 45 secondes.
  • Infographie : présenter son association en 5 chiffres ou dates-clés
  • Storytelling : avoir à disposition un stock d'anecdotes pour rendre l'information plus mémorable